Note de l’éditeur :
Lorsqu’une étudiante doit pour clore ses examens, présenter un « mémoire » sur un sujet de son choix, l’éventail est infini.
Si cette étudiante a eu le privilège de naitre dans une ville où les traditions sont encore très vivaces -traditions dont les parents sont eux-mêmes de fidèles adeptes*- quoi de plus naturel que de porter le choix de son étude sur ces festivités uniques qui ont nom : Carnaval Dunkerquois? (Rien d’étonnant non plus que , dans le cadre d’un « mémoire », on trouve des aspects inattendus, tels ceux qui touchent à la sociologie…)
Pour peu que la bibliothèque d’un père épris de folklore local et de culture traditionnelles populaire) vienne lui apporter le soutien d’une documentation conséquente, il n’en fallait pas plus pour que Catherine élabore son mémoire sur ce Carnaval et sur les Géants dont l’histoire fut un temps commune.
Et pour peu que ce père ait à sa disposition les moyens techniques adéquats, comment s’étonner que ce « mémoire de fin d’études » soit aujourd’hui devenu, conforté de nombreux ajouts glanés de complaisants connaisseurs, le présent ouvrage?
En l’éditant, nous avons caressé l’espoir de faire partager au lecteur l’immense plaisir que nous avons trouvé, Catherine et moi, à nous pencher sur notre folklore pittoresque et coloré, à re-trouver les racines qui nous attachent à notre terre flamande…
*Alors que l’auteur était encore nourrisson, sa mère ne dut-elle pas, un jour de Carnaval, quitter la Bande des pêcheurs à laquelle elle participait pour venir l’allaiter